Ayé, des mois de préparation et c'est déjà fini.
Pour ceux qui n'aiment pas lire, passez votre chemin... je n'ai pris aucune photo de la journée ni de la soirée, tout est dans ma tête ! Mais que de merveilleux souvenirs, honte sur moi de n'avoir pas sorti l'appareil. Heureusement qu'il y a toujours des accros de l'appareil photo, ça me sauve la mise.
D'abord je vais vous raconter le début de ma journée. Ce matin là, je me suis préparée comme d'habitude pour aller au boulot. Puis je suis partie, je me suis arrêtée, avec mes loulous, à la boulangerie, et nous sommes allés chez nounou-tata Nathalie pour prendre le petit déj. Bah oui, avant l'effort, le réconfort ! Je suis adepte de toutes ces phrases qui vous simplifient la vie. La course à commencé après.
RDV pour récupérer les clefs du gite pour 8 des invités.
Tout charger, décharger. Perdre les clefs de la salle des fêtes, passer des coups de fils, les retrouver ; Mine de rien ce genre de conneries quand t'attends 100 personnes dans la journée, ça te fout les nerfs en pelottes ! Repasser à la maison pour charger absolument tout ce qu'il faut pour cuisiner, des couverts aux torchons, de l'huile à la levure, des glaçons aux boissons, des mixeurs aux casseroles... bien sûr nous en avons oublié, et il a fallu faire des allers et retours dans la journée. Ce jour-là, pas de code pour Ali-Baba, j'avais laissé la maison grande ouverte, tous ceux qui voulaient pouvaient y entrer... dingue. Mais plus facile !
Bref à 11h30 Alicia, Yannick, Papinou et Maminou sont arrivés.
Déroulement de la journée ? Tous ceux qui arrivaient plus tôt étaient mis à contribution, tandis que Papinou et Maminou tenaient Zhom loin de la maison pour le repas de midi.
Ca c'était marrant d'ailleurs, parce qu'ils lui ont fait comprendre qu'il devait réserver une table pour 3 (donc sans moi) pour le midi. J'ai eu beau le titiller et lui proposer qu'on mange en amoureux, il se défaussait toujours. Charognard ! M'en fou, de toute façon c'était un coup monté ! Si bien que quand ils ont eu fini de manger, Sylvain a voulu repasser à la maison... Affolement général, Maminou à fait diversion en proposant une assiette de fromage ! Bien vu l'artiste !
De mon côté, Milan, Ced et Schtroumphette sont arrivés vers 12h30h. Les filles se sont attaquées directement au montage du gateau de bonbons. Yannick à commencer à installer les tables. "Heuuuu, Delphine, en U on peu pas caser tout le monde... - Bon, ben fait comme tu peux... - Ok"
Ced, Milan et moi avont préparé 45l de punch et 35l de marquisette. Dans 2 gros fûts. Avec la dégustation ! Bien sur, il y a eu la pause repas. Courte, mais agréable avant la course de l'après-midi. Après-midi qui est passé à une vitesse folle. J'avais prévenu tout le monde "à 17h, tout le monde arrête, et on se fait une pause thé-café avant le début des festivités"
Ben, en fait ça c'est pas du tout passé comme ça. Je me suis éclipsée à 18h passé pour pouvoir me préparer, et rien n'était vraiment prêt. Merci à vous tous d'avoir terminé la déco de la salle. Franchement avec trois fois rien, on fait une super déco, et pour pas cher !
Tantine était aux fourneaux :
"- dis t'as bien mis la levure dans la pâte à gateau ?
- comment ?
- non pardon, c'était une question insultante pour une cuisinère de métier. Je te parlais de la levure...
- en fait, tu fais bien de demander, j'avais oublié..."
Ouf, on est pas passé loin... De toute façon, après j'étais demandée tellement partout, que commencer un truc et pas le terminer, j'ai abandonné, délégué. Et les filles en cuisine, elle ont assuré grave ! Des minis-croissants (ça c'est Ced qui s'en est occupé, je le note... si par miracle il ouvre mon blog, que par miracle il lit cet article, et que par miracle il arrive jusqu'à cette ligne...!), des bouchées sucrées, des bouchées salées, le coin dinette des enfants... Tous les potes du coin avaient préparé quelque chose. Cake salé, cake sucré, salades composées, quiches, pizzas. Le top. Organiser un truc pareil avec des amis comme eux, je veux bien refaire ça demain ! Enfin, le mois prochain...
Nelly m'a livré un grand parasol, pour abriter les éventuels fumeurs, d'une éventuelle pluie. Et j'ai bien fait. Il a plu.
Papinou est allé chercher le pain commandé, et les clefs de l'hotel pour nos copains. Les lits parapluie de nathalie, pour les petits loups.
A 18h15, Ali et Yanou et Milan sont allés chercher Zhom à son boulot. Il se doutait bien d'un coup monté, il venait juste de découvrir qu'on lui avait piqué sa voiture dans la journée... Retrouvailles embuées pour mon homme et sa cousine, qui s'adorent mais se voient rarement... La note était donnée.
Pas mal de gens étaient déjà à la salle. Moi sous mon sèche-cheveux. Tous les 4 sont passés par la maison, se changer. Puis nous avons rejoint nos amis à la salle du château. Et là, pas de "Suuuuuurpriiiiiise !", parce que mon zhom, il m'a dit quelques jours avant, avec son air de Schtroumphe grognon "moi j'aime pas les surprises", donc nous y sommes allés mollo. Et pis comme tout le monde est arrivé au compte goute jusqu'à 22h, bah, ça tombait bien.
La surprise, s'était d'avoir réunis tous les gens que nous aimons pour sa soirée. Merci Ali, Yanou, Milan, Ced-Schtroumphette, Isa-François, Tonton-Tantine, Dany-JP, François-Sophie, Jacques-Nelly, les potes du basket, Alain-Nathalie, Eric-Alex, Fred-Alex, Cyril-Flavie, Caro...
Nos copines ont fais une entrée fracassante, voyez pourquoi...
Il y a eu l'ancien boss de Zhom, Luc et Valérie. Marc et Judith. Momo et Sandra. Jérome et Karine. Sylvain et Béné. Des gens qui lui avaient dit "non, j'ai déjà un anniversaire de prévu", "non y la ma belle-mère qui arrive de la Réunion", "rho ben non, mon boss veux pas me donner ma journée"... géniaux les copains
Alain et Patricia. Charlène SANS Nico. Céline-Nico et sa tribu.
Et tout le monde qui me demandait "Mais il se doute de rien ?"
Et ben non, vous avez bien vu, il se doutait de rien le bougre ! Vous avez tous assuré, pas de gaffes, topissimes.
La soirée était commençée, apéritif, servi à la fontaine. D'ailleurs, beaucoup de piliers autour de cette fontaine... tous les amuses-gueules qui sont partis en bien moins de temps qu'il en faut pour le dire. Les mômes qui ont passés une soirée tranquilles, avec leur coin enfant, leurs tomates cerises, légumes à croquer, bonbons et gateaux.
20 gamins que nous n'avons pas entendus. C'était cool ça aussi. Merci les loulous.
Puis nous sommes passés à table. Le couscous à été servi à table, déjà que pour l'entrée, il a fallu énuméré tous les mois de l'année pour que les gens ne se servent pas tous ensembles... Vous connaissiez vous, le coup des mois ? "Ceux qui sont nés en janvier peuvent aller se servir ". Ma pauvre copine Steph qui est née le 25 décembre, déjà qu'on l'oublie souvent pour son anniv, mais en plus, elle avait plus le choix pour se servir...!"
Et la soirée à été rythmée par l'ouverture des 30 cadeaux. Bien sur, j'avais perdu la liste des cadeaux, avec leur numéros. Du coup, nous les lui avons offert par 5, espérant ne pas m'être trompée dans l'ordre... Mais c'était bon. Des conneries, des dollars revisités. Des pommes, des petites voitures, une prise adaptateur, des cadenas, un maillot de basket fait par Steph, le New York Times, et nous sommes arrivés aux cadeaux plus sérieux.
Le bouquet final, le guide michelin avec toutes les anotations que j'avais faites dessus. Et comme une conne, j'avais laissé au dos le bon d'échange pour l'hotel. C'est à ce moment qu'il a palit. On lui a fait ouvrir son billet d'avion géant. Il était pas très coloré. Le micro en main, sort son portable de sa poche "attendez, on est quel jour là ?", c'était pas dur pourtant, c'était le jour de son anniversaire...!
" T'as prévenu mon patron ?
- Oui
- Tu viens avec moi quand même ?
- Oui
- Bon ben les gars, pour le match de basket de samedi prochain, comptez pas sur moi, je suis à New York !!!"
Il a mis du temps à réaliser, nous décollions 3 jours après. Les billets, l'hôtel, tout nous attendait.
Il y a eu la chanson aussi. Un très grand moment. Je me retiens, très souvent, mais je suis le genre de personne qui pleure fastoche. La musique m'émoi. Une jolie gamme, et je verse ma larme. Mais là, c'étaient des mois de préparation, des copines mis à contribution, les galères qui vont avec tout ça. Nous avons distribué les paroles aux copains. Installé Zhom sur une chaise, au milieu du public, et éteint les lumière. Puis la musique à commençé, venant de derrière, timidité oblige, Papinou est sorti avec sa clarinette. Il nous a joué New York New York, de Franck Sinatra, tout seul. a ce stade, j'avais déjà la gorge serrée. Puis nous avons tous repris en coeur, avec les paroles que nous avions cococté avec Norel, Step et Jojo. 70 adultes qui chantent, dont Jojo au micro, ça fait du bruit. Et moi, ça me fait chaud au coeur. J'étais bien contente de ne pas être au centre de toute cette animation, parce que j'aurai fondu en larmes. J'ai a-do-ré ce moment. Pas cher, mais magique.
Un grand, grand grand merci à tout le monde, merci les copains, merci la famille, merci les amis.
